Pensez aussi à vistiter la page "Fonctionnement de l'atelier"...

 

Introduction

"Le rêve est la preuve qu'imaginer, rêver ce qui n'a pas été, est l'un des plus profonds besoins de l'homme"

(Milan Kundera)

 

Septembre 1978,

J'y avais bien songé de temps à autres, depuis l'été 1975 où mon frère aîné me fit dévouvrir la guitare électrique, mais tout n'a réellement commencé qu'au lycée en classe de seconde technique, le jour où je suis entré pour la première fois dans un atelier d’usinage mécanique. Le prof nous avait préalablement réunis dans une petite salle annexe pour nous donner quelques notions théoriques, avant de nous lâcher dans la réalité de la chose pratique. Il nous a expliqué qu’une machine, aussi précise soit-elle, laissera toujours une incertitude, une tolérance d’usinage... parce que la perfection n’est pas de ce monde. Parce que, encore aujourd'hui, même le plus rapide des ordinateurs ne pourra jamais répondre à cette question pourtant élémentaire : Quelle heure est-il « exactement » ? Cet après-midi-là j’ai réalisé que, contrairement à ce qui m’avait été inculqué jusque-là je ne devrai pas seulement « bien » travailler, mais plutôt travailler toujours mieux. La perfection n’existe pas, pas plus que l’horizon sur l’Atlantique de mon enfance, on ne peut qu’imaginer s'en approcher.

Bien amicalement,

Christophe Huort.

 

 

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Historique, biographie

Depuis 1975 que l'envie m'avait pris de reproduire des guitares mythiques, ce ne sera qu'en 1982 que sera construit mon premier instrument.

Je tiens à ne pas oublier de remercier toutes les personnes qui m'ont tour à tour soutenu au long de toutes ces années, et sans l'aide desquels je n'aurais certainement jamais osé surmonter les nombreux obstacles rencontrés pour parvenir jusqu'ici.

Parcours détaillé...

Je suis né en juin 1963 à Jonzac (17) mais mes parents se sont expatriés en Afrique dès octobre 1964. J’ai débuté la musique par la guitare en 1975, en Côte d’Ivoire, mais suis très vite attiré par la basse, pour ne pas dire happé.

Premier déclic – Retour en France en 1977, à Saintes en Charente-Maritime, le berceau de la famille. Dans une petite ville du Sud-ouest comme Saintes (environ 20000 habitants à l’époque), il y avait deux gros magasins de musique ! Je restais littéralement scotché devant les vitrines remplies d’instrument que je n’avais vus jusque-là que sur les pages des magazines.
C’est dans ces années qu’a débuté l’ascension de la marque Ibanez. Ayant grandi hors d’Europe je n’étais pas empreint (voire conditionné) par la culture américaine, ce qui me permettait d’aborder les choses sans apriori ni influence. J’étais un fan d’Ibanez de la première heure. Cette marque bouleversait le paysage musical, se jouant des ordres établis, et j’aimais cela. Je n’admets pas de limite à mes rêves, et surtout pas de notion « d’allégeance » aux standards. De toute façon pourrait-on imaginer un sportif qui se dirait que le record du monde n’est pas atteignable ? Autant changer de boulot tout de suite !

Deuxième déclic – Ce fut en 1978, une vidéo promotionnelle produite par le groupe T.I.P. (Tama / Ibanez / Paiste). Les portes des usines s’ouvraient enfin et on y voyait tous les processus d’élaboration des guitares. J’ai compris que cet objet n’avait rien de « magique » mais qu’il se fabricant tout simplement selon des règles. C’est de là que j’ai opté pour l’enseignement technique. A cet instant les dés étaient jetés. En décortiquant la fiche technique d’une guitare j’en ai déduit qu’il me fallait la mécanique et l’électronique ; d’où ma double formation Bac F1 + 1ère année d’IUT Génie Mécanique et Bac F2 + B.T.S. Electronique... évidemment ça a pris un certain temps !

La machine en marche – Si ma première guitare fut tentée avec mon grand père dans son atelier de Saintes dès 1979-80, la première vraiment « jouable » n’apparut qu’au printemps 1986 (Entre temps j’avais déménagé à Poitiers où j’étais en fac de sciences expérimentales). J’ai envisagé le professionnalisme à partir de 1989, mes fabrications ayant atteint une qualité « commercialisable ». L’année suivante j’ai rencontré Maurice (Dupont) qui, dans un premier temps, m’a proposé la sous-traitance de mes vernis... m’ôtant une épine du pied car je ne disposais alors pour tout atelier que du balcon d’une HLM !
A l’époque il n’avait qu’un seul salarié, il avait bâti une solide réputation avec ses guitares classiques et démarrait les copies Selmer. Il m’a proposé de les rejoindre pour développer l’électrique, ce qui me plaçait face à un dilemme étant donné que j’envisageais déjà de créer mon atelier à Poitiers... Après réflexion, j’ai accepté en me disant que ce serait pour un an ou deux, le temps d’être plus à l’aise financièrement.
En fait ça a duré huit années durant lesquels les réalités économiques d’une petite entreprise m’ont amené à faire des tas de choses passionnantes, mais tout compte fait assez peu d’électriques. Au final cela reste pour moi une expérience très riche car j’ai pu vivre les étapes (parfois rudes) du développement de ce type de structure.
J’ai démissionné durant l’été 1999, à la fois un peu las de la lutherie (si, si, ça peut arriver...) mais aussi parce que, le « petit luthier » s’étant affirmé, on tendrait tôt ou tard à se retrouver à « deux coqs dans le même poulailler ».

Y’a-t-il une vie après la lutherie ? – J’ai aussitôt réintégré l’industrie (lourde !) où je n’ai eu aucun mal à me réinsérer ; d’ailleurs je me suis toujours défini comme un pur produit de l’industrie plus que de l’artisanat... Installé dans le Lot-et-Garonne, j’ai refait mes armes dans une entreprise métallurgique. J’y découvre la logistique, l’international, la gestion, et surtout l’outil informatique à forte doses (bureautique, internet, G.P.A.O. et C.A.O.), en bref je m'y sens plutôt apprécié et surtout si satisfait de ma reconversion que je pense même avoir tiré un trait définitif sur la lutherie.
Hélas, de 2000 à 2002 plusieurs évènements familiaux majeurs m’incitent à me rapprocher des miens et donc à retrouver un poste équivalent dans ma région d’origine, le Poitou-Charentes. Mais qui dit nouvelle entreprise dit nouvelle ambiance... et immanquablement nouveaux actionnaires.

L’enseignement – En septembre 2004, l’ITEMM recrute un nouveau responsable pour la section guitare, je décide de me laisser séduire par l’expérience de l’enseignement, je démissionne de l’industrie. A l’ITEMM, je peux enfin concilier sur le même poste de travail mon expérience en lutherie ainsi que tous mes autres acquis en gestion, coordination, et logistique... J’ai l’impression de mettre à profit l’intégralité de mon CV tout en permettant à des jeunes d’apprendre ce métier, chance que moi je n’avais jamais eue !

Chassez le naturel... – Courant 2005, je profite d’habiter une maison où subsistent les locaux d’une ancienne forge pour y installer un atelier de fortune qui me sert d’abord à élaborer les travaux pratiques pour les élèves, puis de fil en aiguille quelques prototypes de modèles qui me trottaient dans un coin de la tête...
En octobre 2005, mon entreprise est officiellement créée parallèlement à mon poste à l’ITEMM. Je concilie les deux activités durant quelques temps et je démissionne de l’ITEMM début 2008 pour me consacrer à plein temps à la création de mes modèles.

Besoin de plus d'espace – Mai 2013, l'atelier dénénage pour les Deux-Sèvres voisines et s'installe à Parthenay dans une ancienne salle de sport, rue de la Saunerie. Un local plus spacieux, un accès plus aisé et surtout l'accès au très haut-débit qui, malgré le charme indéniable de le campagne, me faisait si cruellement défaut. Même si réagencer près de huit années d'habitudes ne se fait pas en un clin d'oeil, la voir semble maintenant dégagée pour poser les pierres définitives de la construction de ma marque.

Miniatures réalisées en août 1975 - www.huort-ch.com

Miniatures de guitares (1974-75)

Atelier imporvisé en appartement... - www.huort-ch.com

L'appartement de Poitiers, début 1989...

Atelier de fabrication de l'héraudière - www.huort-ch.com

L'atelier de Chalandray (86), en 2005...

Atelier de fabrication de l'héraudière - www.huort-ch.com

... Une ancienne forge de maréchal-ferrant.

Atelier de Parthenay, façade rue - www.huort-ch.com

Mai 2013, l'atelier de Parthenay (79)...

Atelier de fabrication Parthenay, salle de travail - www.huort-ch.com

... La salle de travail à Parthenay

 

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Quelques articles déjà parus...

Le Courrrier de l'Ouest (Août 2017) :

Il veut pucer et tracer ses guitares (Julie Desbois, le Courrier de l'Ouest).

Le Courrier de l'Ouest (Parthenay)

Radio Gâtine, émission Bongo Fury (Novembre 2015) : Un premier direct à la radio ça reste toujours impressionnant, sauf si l'on se sent en confiance entre deux passionnés de musique. Un grand merci à Etienne Drochon et Dominique Paquereau qui m'ont fait partager leur émission "Bongo Fury" sur Radio Gâtine (FM 88.6 à Parthenay). Réalisation Florence Drochon.

Radiogatine.com / Bongo Fury Novembre 2015 www.radiogatine.com / Bongo Fury (Plus d'émissions)

Blog MyMusicTeacher... Christophe Huort : Un luthier pas comme les autres (Juillet 2015)

Graines de guitare, 2ème édition (Juillet 2014) : Un instant passé en compagnie de Jacques Carbonneaux à l'occasion de l'exposition des luthiers à Graines de Guitare à Moncourt-Fromonville (77), les 5 & 6 juillet 2014. Cliquez sur l'image ci-contre pour visionner l'interview sur le site de La guitare.com.

...Visionner directement sur YouTube

Radio Gâtine, émission Playlist (Avril 2014) : Un instant radio à se remémorer qemques bon souvenirs musicaux et personnels, en compagnie de David Bourguignon (ex Radio Bemba), et Alain Bourguignon qui nous a fait partager son émission "Playlist" sur Radio Gâtine (FM 88.6 à Parthenay).

Radiogatine.com / Playlist avril 2014 www.radiogatine.com / Playlist (Plus d'émissions)

Nouvelle République des Deux-Sèvres (Juin 2013) :

Christophe Huort un facteur à plusieurs cordes : Christophe Huort a pris ses quartiers rue de la Saunerie à Parthenay il y a de cela un mois. Ce luthier est spécialisé dans les guitares électriques. (par Matthieu Chaumet).

www.lanouvellerepublique.fr

France 3 (30 mai 2013) : Christophe, le luthier qui fabrique des guitares (Par Bernard Dussol)
Profession : luthier. La guitare n'a plus aucun secret pour Christophe qui fabrique de très jolis instruments dans son atelier de Parthenay. Une passion dont il a fait un métier.
Un bon coup de patte, une expérience acquise au fil des années, une sorte de pari gagné contre lui-même. Christophe Huort se consacre à la fabrication de guitares électriques et en a fait son métier. Ses instruments "haut de gamme" séduisent les amateurs éclairés et les professionnels.
Maëlys Chauvin et Morgane Tregouet l'ont rencontré dans son atelier, à Parthenay dans les Deux-Sèvres.

France3 Poitou-Charentes

Le Courrrier de l'Ouest (Mai 2013) :

Des guitares made in Parthenay (Pierre Groussard, le Courrier de l'Ouest).

Le Courrier de l'Ouest (Parthenay)

La Guitare.com (Décembre 2012) : Présentation du modèle "Liberty" par Jacques Carbonneaux. www.laguitare.com / modèle "Liberty"

Nouvelle République, déc. 2008 - Vincent Buche (Lire l'article...)

La Guitare.com (Septembre 2012) : Présentation du modèle "Twist" par Jacques Carbonneaux. www.laguitare.com / modèle "Twist"

Nouvelle République, déc. 2008 - Vincent Buche (Lire l'article...)

La Guitare.com (Septembre 2012) : Christophe Huort, portrait par Jacques Carbonneaux. www.laguitare.com / Portrait

Nouvelle République, déc. 2008 - Vincent Buche (Lire l'article...)

Nouvelle République de la Vienne (Décembre 2011) :

Christophe Huort, Le luthier qui électrise les foules (Vincent Buche, Nouvelle République).

www.lanouvellerepublique.fr

www.Niort Maville.com

Nouvelle République, déc. 2008 - Vincent Buche (Lire l'article...)

Lignes de Mir Magazine N°23 (Septembre 2008) :

De l'arbre à la scène, les mille vies du luthier...

www.pole-musique.com

Huort Ch. ligne de MIR, Sept.2008

KR Magazine N°229 (Mai 2008) :

Luthier en guitare « Pas juste un art » !

www.keyboardsrecording.fr

Huort Ch. KR Magazine N°229, Mai-08

Nouvelle République de la Vienne (Novembre 2008) :

Christophe Huort, Le patron à la guitare électrique (Delphine Noyon, Nouvelle République).

www.lanouvellerepublique.fr

N.R. de la Vienne, 11-11-2008 - Delphine Noyon

 

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Quelques liens...

Quelques artistes, quelques rencontres...

   
  • Seven Eyed Crow | The dark ways to the sun... Nouvel EP !

C'est toujours un grand plaisir d'apprendre la sortie d'un nouveau CD, encore plus quand il s'agit de quelqu'un que l'on connait, mais quand on sait que certaines de ces notes sont jouées sur un instrument que l'on a eentièrement fabriqué de ses mains alors là le plaisir en est littéralement décuplé ! Pour tout ce que vous auriez envie de découvrir, n'hésitez pas à emprunter les liens suivants... FaceBook Seven Eyed Crow

  • Kapelle Böllberg | ... 1st Album
Un lundi matin en covoiturage... le mec sur la banquette arrière nous expliquait qu'il arrêtait le bahut pour se consacrer à la musique; c'était vers le milieu des années 80. Depuis que de chemin parcouru ! Plusieurs expériences en France en tant que guitariste, puis départ pour l'Espagne, Madrid, Barcelone, une apparition sur l'album Urban Cuban (P18)... et la rencontre avec Manu Chao dont il fut le batteur durant une dizaine d'années. Les tournées mondiales, les grandes scènes, rien n'y a fait, je l'ai retrouvé inchangé : pour l'Amour de la musique avant tout.
Á présent installé en Allemagne, David se réinvestit dans de nouvelles expériences musicales en mettant ses talents de multi-instrumentiste au service de Kapell Böllberg.
  • Fred Garcia | Santiago Western

Fred est un de mes fournisseurs de la première heure, et il est toujours passionnant de découvrir les autres talents de ces êtres que l'on côtoie l'année durant sans pour autant les connaître vraiment...

Lire le résumé

  • Object | On The Edge Of Void
Qu’est-ce qu'une « tasse de thé » ? Pour moi un simple récipient. Et si c'est précisément « la mienne » alors j'y verse ce que je veux... C'est une peu ce que je dirais de cet album d'Object : Ce n'est pas apriori mon style de prédilection, cependant il s'en dégage une belle énergie.
  • Motis | Live Cresdendo
Un après-midi quelqu'un m'a contacté de l'autre bout de la France pour... un bouzouki électrique. Bon je connaissais bien ce nom-là, mais vu les questions que je lui ai posées, il a dû vite comprendre que je ne m'y connaissais pas beaucoup plus en bouzouki Irlandais qu’en vêlage de limousine… Soit. Visiblement ça n’a pas eu l’air de l’inquiéter outre mesure. On y a été étape par étape... et je crois bien que ça a marché.
On s’est enfin rencontrés cet été au festival de rock progressif Crescendo à Saint Palais-sur-Mer près de Royan (17).

 

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Parthenay (Pays de Gâtine)

 

Quelques vues de Parthenay et ses environs...
Parthenay : Horloge de la citadelle (© Huort Christophe 2013) Parthenay : Horloge (©Huort Christophe) Parthenay les remparts (©Huort Christophe) La vieille ville vue des remparts (©Huort Christophe) Vieux Parthenay : la porte Saint Jacques (©Huort Christophe) La vieille ville vue des remparts (©Huort Christophe) Parthenay : les remparts et la citadelle (©Huort Christophe) Parthenay : pont du faubourg Saint Paul (©Huort Christophe) Les ecaliers descendant les remparts de la citadelle (©Huort Christophe) Parthenay : la citadelle vue du faubourg Saint Paul (©Huort Christophe) Vieux Parthenay : Faubourg Saint Jacques (©Huort Christophe) Vieux Parthenay : porte du Faubourg Saint Jacques (©Huort Christophe) Parthenay : les rives du Thouet (©Huort Christophe) Vieux Parthenay : Eglise Saint Laurent (©Huort Christophe) La vieille ville sous la neige \(fév.2015\) (©Huort Christophe)

 

 

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Dernière mise à jour: 22-Jul-2023 16:44